116 – Projet solidarité Wakara (PSW)

Présentation du projet

Après avoir tant reçu des prêtres du Burkina Faso, les donateurs des paroisses du Vésinet accompagnent depuis maintenant 8 ans les jeunes du Burkina dans leurs scolarités (primaire, collège et lycée) au travers de 2 projets principaux :

• Dans le village de WAKARA : aide à la scolarisation de 60 écoliers du Primaire, et équipement de leurs classes.
• Au Petit Séminaire de TIONKUY, équipement de salles de classe existantes du Lycée (section littéraire A), et depuis 2021, construction d’un nouveau bâtiment de 3 classes pour une section scientifique D. Cela permet d’améliorer la pédagogie et aussi de supprimer les trajets à vélo dans la campagne (4 x 10 km /jour)./

Ces projets ont besoin de financement

• 1 800 € annuels pour les 60 écoliers de WAKARA,
• 1 500 € à 3 500 € suivant les années pour les équipements scolaires de WAKARA et TIONKUY,
• 40 800 € pour la construction et l’équipement du nouveau bâtiment, dont le Gros Œuvre, clos et couverts ont été achevés en 2022 (pour 17 300 €). La mise à disposition des locaux est prévue pour septembre 2023 et permettra la rentrée des 3 classes de section scientifique D (2^ndeà Terminale).

Fondé en 1961 le Petit Séminaire Saint Paul de TIONKUY est le premier établissement secondaire de la région de la Boucle du Mouhoun. Il a formé des générations entières, d’hommes et de cadres bien outillés pour la nation burkinabé.
Il est localisé à 500m au sud du village de Tionkuy, et à 5km au nord de la ville de Dédougou.
L’institution a une capacité d’accueil de plus de 250 élèves de 10 à 21 ans, de la Sixième à la Terminale.
En plus du programme officiel en vigueur au Burkina Faso, les élèves suivent une très bonne formation humaine, spirituelle, morale, manuelle et sportive.

Contexte socio-politique et sécuritaire actuel au Burkina Faso

Il y a eu un nouveau coup d’état (sans aucune violence) en septembre 2022, mais la situation Socio-Politique est toujours stable. Les Burkinabè̀ sont des personnes paisibles, ayant le sens de l’unité́.

Dans ces derniers mois, la situation sécuritaire s’est encore dégradée avec les attaques à partir des frontières par des HANI (Hommes Armés Non Identifiés : Al Qaïda, autres rebelles, …). Leur but est de terroriser le pays et d’éradiquer l’éducation scolaire, et en particulier, l’usage de la langue française.

Par ailleurs, ce pays attire plusieurs puissances étrangères (Russie, Chine, Turquie …), mais la fidélité́ de la population à la France reste grande (voir Site Internet Fasonet). Le français est la langue unitaire.
Aujourd’hui la situation est insécurisée dans 50 % des zones villageoises. C’est le cas du village de Wakara où les écoles ont été fermées.

De leur côté, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) Burkinabè aidées par les VDP (Volontaires de Défense pour la Patrie) agissent pour reprendre du terrain et sécuriser des zones entières, avec l’appui des populations

Conscients de l’importance de l’éducation pour éviter la marginalisation des enfants ou leur recrutement dans des groupes rebelles, les villageois s’organisent pour les envoyer poursuivre leur scolarité dans les grandes villes, le plus qu’il leur est possible.

La poursuite du soutien financier à l’éducation reste l’un des moyens les plus efficaces pour permettre au Pays des Hommes Intègres de revenir progressivement à la situation sécuritaire d’avant 2016.